La formation des personnels a été conduite pour partie, en lien avec les activités de recherche de l’INRAP ; elle correspondait, avec les publications, à une part essentielle de son activité de 1968 à 1993. Elle s’adressait à toutes les catégories de personnels de l’enseignement agricole, sous forme de groupes de travail et de stages de courte durée à Dijon ou dans les régions.
pendant une quinzaine d’années, l’activité principale de l’INRAP a été l’organisation de « stages » d’une semaine réunissant de quinze à vingt personnes sur des thèmes essentiellement liés aux disciplines enseignées par les participants. En parallèle, les deux centres associés de l’INRAP, le CEP de Florac et le CEMPANA de Fouesnant mettaient en œuvre des activités de découverte du milieu, pour des classes accompagnées de leurs enseignants.
Les sessions de formation ont permis de développer de solides réseaux professionnels et amicaux. Les stages de l’INRAP étaient autant d’occasions de rencontre entre les enseignants de l’enseignement agricole venus de différentes régions, et avec les animateurs INRAP. L’échange d’expériences était privilégié. Il ne s’agissait pas d’établir une sorte de doxa pour l’enseignement agricole mais de développer une réflexion permanente pour innover et l’améliorer.
Cette approche de la formation des formateurs par la recherche-action n’était pas improvisée mais inspirée des travaux qui avaient cours par ailleurs. Formalisée dans un article du Bulletin INRAP, intitulé «La recherche pédagogique et l’INRAP», elle illustre le processus de collaboration entre les praticiens et le ou les animateur(s) qui jou(aient) dans ces dispositifs, le rôle de formateur(s) et de méthodologue(s) plus que de chercheurs. Cette préoccupation est restée prégnante jusqu’en 1990.
A consulter :
Hatzfeld, O., Les stages de l’INRAP, In Bull. INRAP n°1, mars 1970, 2 p.
Depuis la création de l’INRAP, deux types de stage se sont tenus : les stages destinés à élaborer des textes précis (programmes, mémentos) ; les stages de perfectionnement. D’autres types de stages pourraient avoir lieu : relatifs à la recherche pédagogique ; relatifs au développement intellectuel de l’apprenant ; stages dont le sujet serait l’établissement dans son ensemble, rassemblant ses différents responsables. Il importe toujours de dépasser les discours académiques. Dès maintenant, l’INRAP étudie ce que pourrait être une pédagogie fondée sur l’étude du milieu et publiera les résultats d’expériences en cours.
Hatzfeld, O., Du bon usage de ce bulletin, in Bulletin INRAP n°4, décembre 1970, 1 p.
Ce texte alerte sur le peu de réactions des enseignants que suscite l’envoi du bulletin INRAP à tous les établissements agricoles. Il rappelle l’objectif du bulletin : « moyen de communication, de circulation des idées et des informations ».
Ce texte a pour but de présenter un panorama non exhaustif des activités de l’INRAP sur une période d’une dizaine d’années. Les missions de l’INRAP y sont tout d’abord comparées avec celles d’autres organismes tels l’ENFA, l’INRP et le CNDP. Ceci permet de mettre l’accent sur la spécificité de l’INRAP qui est d’articuler étroitement recherche, formation et production documentaire. Après une présentation des moyens mis à disposition pour réaliser ces missions, les auteurs passent en revue les différents domaines d’intervention de l’institut en insistant particulièrement sur les stages de formation, données quantitatives à l’appui.
Énumération cursive et inégalement ordonnée des activités menées à l’INRAP entre septembre 1970 et décembre 1971. Le classement fait peu ou prou appel aux rubriques suivantes : stages disciplinaires (à Dijon et hors Dijon) ; commissions de travail ; rencontres régionales ; formation (ITA, PTA, PCEA, IA) ; publications. Texte peu informatif dans la mesure où ne figure, sans développement, que l’intitulé élémentaire des actions.